Cécile Bovary.
Cécile Bovary
Je ne nie pas être une petite écervelée qui croit encore aux histoires
d'amour qui ressemblent aux comtes de fées. JE ne nie pas que parfois
la connerie prends le dessus et empêchent mes neurones de bien analyser
la situation avant de me lancer dans des histoires dangereuses a double
tranchant. Je suis toujours portée par ce que je ressens et ce qui
souvent me mène au drame. Je ne nie encore moins le fait que j'aime
etre (trop) gentille. Parce que dans ce bas monde , personne ne se
rends compte qu'il y a des gens stupides qui font des pieds et des
mains pour les sortir de la merde alors qu'eux meme se noient sans
avoir une main pour s'y accrocher.
Jamais je ne nierais l'amour et toute les conneries qu'il nous fait
faire. Mais j'avoue quand que ce sentiment est une pure merde. Une
chose inutile qu'on a un jour inventé pour donner une raison a tout a
chacun de se vouer a l'autre. L'autre qui bien souvent est aussi
merdique que lui.
L'amour , en fait je dirais que ça n'est RIEN.
Autoportrait:
De caractère assez trempé. S'est trop laissée marcher sur les pieds. Je remercie ces personnes car je n'aurais pas cette personnalité là si jamais j'avais dû lutter. J'aime quand les gens me respecte. Quand les gens sont eux-même et de préférence originaux. J'aime tellement l'originalité d'une personne. Je suis cette fille utopique, absurde et matérialiste. Je suis une énorme contradiction. Une contradiction avec de grosses lettres bien distinctes. Une fille qui ose se dire que l'amour platonique peut exister. Celle qui est maladive. De cette race humaine condamnée. Celle qui déteste tant de monde et en aime une si petite minorité. Une dingue qu'on peut entendre souvent dans un tas de cris, une fille qui se cache. Une fille qui JAMAIS ne se surestimera. C'est souvent ce qui la perds. Le contraire est tellement évident. Je suis cette banalité que tu vois et cette vérité que tu entrevois. Je suis cette enfant qui craint tellement d'être abandonnée, celle qui préfère rester plus dure que ce qu'elle est. Ma tête est un constant bordel. Un désordre ou seuls toi et moi puissent en trouver l'ordre. Je suis celle qui à fait du monde une bulle dont on ne peut plus sortir, une boite à musique muette. Celle qui est entrée là sans avoir vu de la lumière. Je suis cette enfant radicale, rancunière et grossière, celle qui tuerait ceux qui lui ont fait du mal. Je suis cette contradiction trop en vie, ce monstre tragique qui récite si bien son texte sur scène. Je suis cette boulimique de mots et de sentiments, j'en demande trop, j'avale, je digère, j'ingurgite, je recrache, mes mots en prose, ma poésie mal construite, mes antiphrases parfaites, mon vocabulaire insociable, je mange des lettres et recrache des textes, anorexique de la vie, je recrache des mots, jusqu'à une prochaine overdose. Un besoin aléatoire de gerber ma vie sur la feuille blanche, un crayon au fond de la gorge. Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie. Ou ILS se noient.
Pourquoi Cécile BOVARY?
Je ne te donnerais pas la définition du Bovarysme, enrichi ta culture. Puis au pire Wikipedia est là.
Lu et approuvé le roman du début a la fin. Ce livre m'as plongée dans un retour en arrière dans un flash-back de ma vie.
Emma Bovary, Jeune fille de 2O ans, mariée très tôt a un homme, médiocre. très médiocre. 5 non ca n'est pas pour l'homme que je me reconnais en Emma.)
JE me reconnais en elle car cette fille aussi est très utopique, elle croit que les histoires d'amour sont en réalité comme dans les livres, et elle s'attache aux moindres personnes qui lui montrent peu d'affection. Cette fille sera déçue . Dans chaque relations qu'elle entretiendra. Mais y restera attachée , dans l'espoir ou dans le désespoir que ces aventuras lui procureront.
Emma est une fille rêveuse. Une fille perdue.
Et je pense que c'est difficile a expliquer comme ca . Mais dans le réel, Emma, c'est moi.
J'ai Beaucoup changé suite aux blessures que l'ont m'as infligée. Et un grand merci . Car je suis devenue meilleure.Il est bien connu: "Ce qui ne me tue pas me rends forte."
Il en va donc de soit que les gens que j'ai cottoyé, qui pretendent me connaitre ne me connaisse pas [plus?]
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je suis. tu as des yeux, une langue; donc a toi de voir.
Sur ces paroles sages, je vous laisses enculer les mouches avec vos commentaires disant que j'ai raison. Car une seule personne me comprendra. Et cette personne dort sur les nuages en ce moment.
[Pensée a toi ]
